• Fantasia 2000

    Par simsit dans Classiques d'animation - Fantasia 2000 le 26 Mars 2012 à 23:26

    Fantasia 2000(2000)

    Classique #38

    Disponible en Blu-ray?: Oui

    Fantasia 2000
    résumé
    Lorsqu'il réalisa Fantasia en 1940, Walt Disney avait rêvé d'un film-concert présentant un répertoire musical évolutif. Voilà qui est fait avec Fantasia 2000, qui présente 7 interprétations nouvelles de grands morceaux classiques, assorties de l'épisode original "L'apprenti sorcier", sous la direction musicale de James Levine.
     
    Source:www.ecranlarge.com
    bande-annonce
    Édition blu-ray
    Sortie: 30 novembre 2010
    Édition: Spéciale – Combo 2 films
    Disponibilité: Rare(Retournée dans la Vault) 
    Doublage français proposé: Version québécoise
    Pistes audio: Français canadien, anglais, espagnol.
    Sous-titres: Français, anglais, espagnol.
     
    Sources:www.lesgrandsclassiques.fr et Boîtier officiel
    Bonus présents
    -3 commentaires audio sur Fantasia(2:04:28 chacun) 
    -2 commentaires audio sur Fantasia 2000(1:14:31 chacun)
    -Dali et Disney: Rendez-vous avec Destino(1:22:18) 
    -Le carnet de Schultheis(13:50) 
    -Musicana(9:20)
    -Le musée de la famille Disney(4:05) 
    -Galerie interactive d'illustrations(433 images) 
    -Court-métrage: Destino(6:31)
    -Voûte virtuelle Disney(Bonus des éditions précédentes)
    critique
    pochette
    L'édition que je vais critiquer est l'édition spéciale Collection de 2 films en Blu-ray+DVD de Zone A et de Région 1, sorti en 2010 que je me suis procuré en 2012. 
     
     
    film
     
    Fantasia:
    Fantasia est peut-être éternel comme le dit si bien la pochette, mais pour moi, ça a fait chou blanc. Le film possède un nombre incalculable de points faibles, que je vais tenter du mieux que je peux de vous expliquer ici. 
     
    Sans titre 1Le premier point faible réside dans ses longueurs. Du haut de ses 125 minutes, c'est le film le plus long de la collection officielle(2 heures, c'est très rare pour un Disney). En fait, il est si long qu'il possède une entracte! Mais ça, j'en reparlerai plus tard. Si au moins le film avait été appréciable, j'aurais facilement pardonné son minutage impressionnant. Cependant, il y a beaucoup trop de temps morts inutiles. Le plus dérangeant est sans aucun doute la scène finale, qui se déroule sur un air bien connu, «Ave Maria». En fait, ce segment n'est qu'un simple zoom, qui part d'un noir, puis d'une forêt, pour aller tout près des nuages. Je n'ai pas calculé, mais ce zoom doit bien durer 2 à 3 minutes. Mais 2 à 3 minutes sans qu'il ne se passe rien d'autre à l'écran qu'un déplacement de la caméra(même pas de petits oiseaux qui volent, rien!), c'est long. 
     
    De plus, le film contient des passages où on se dit: «Mais qu'est-ce que ça fout là?» ou en anglais: «WTF?». Je parle ici de trois passages en particulier, que je vais nommer du moins pire à l'apothéose du ridicule. Je commencerai donc par cette scène, en «live-action», où un instrument tombe. En fait, je n'ai rien d'autre à raconter, car l'instrument tombe, et que ça n'apporte rien au scénario. Ce n'est pas drôle, car on ne le voit pas tomber et que de toute façon personne ne rit. Ce n'est pas non plus triste, ou déterminant, car il est de suite redressé... Alors ça a servi à quoi??? La deuxième séquence que je crois bon de mentionner est l'entracte. Ce qui m'amène à mentionner le fait que le début est affreusement long. Les musiciens se placent, se pratiquent un peu, s'accordent, pendant un bon 5 minutes. Et bien on nous ressert la même chose à l'envers pour l'entracte, quand les artistes quittent la salle, et après l'entracte(qui n'est en fait que la «title
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     card» du film montrée pendant environ 5 secondes) ils se réinstallent bien sure! Mais pourquoi? C'est un film, pas un concert(oui, je sais, c'est l'ambiance qu'on a voulu créer, mais était-ce vraiment nécessaire de mettre une entracte?)! Et le numéro 1, la cerise sur le gâteau, c'est bien sure lorsque notre hôte(qui est tout sauf dynamique) nous présente à quelqu'un des studios. Tout de suite à cette annonce, j'ai commencé à chercher: Qui va-t-il nous présenter? Ma première hypothèse fut Walt Disney, mais elle fut tout de suite tassée lorsque j'appris que c'était une femme. Une femme? À cette époque, à part des coloristes et des actrices vocales, peu de femmes travaillaient aux studios... Bon, peut-être la voix de Blanche-Neige, ou de la méchante reine, de la fée bleue, bref une voix! Puis, il nous dit qu'elle est plutôt timide et qu'elle ne parle pas beaucoup. Une voix qui ne parle pas beaucoup, ce n'est pas très cohérent. Quelqu'un de la famille de Walt alors? Et bien non, en fait, la personne qu'il voulait nous présenter était, tenez-vous bien: ...la piste sonore! Je vous donne un petit instant pour vous ressaisir du ridicule de la situation... Bon voilà, c'est fait. Oui oui, cet hôte nous a bel et bien présenté la piste sonore, à qui il a demandé de reproduire le son de beaucoup d'instruments, après quoi il la félicitait d'une telle façon que j'aurais cru à un «Dora» 60 ans plus vieux!
     
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    Malgré le fait qu'on peut noter 2 segments excellents et 2 regardables, il en reste quand même 3 dont on se serait bien passer! L'un d'entre eux est une succession de dessins abstraits sans réelle histoire, ce qui ne m'aide pas à l'apprécier. Ceci représente plus un choix personnel, cependant, étant beaucoup plus attiré par l'histoire que par le visuel. Un autre évoque les quatre saisons, encore une fois sans trame principale. Et le dernier de la liste des points noirs évoque la mythologie gréco-romaine. Celui-ci est un peu spécial, car c'est plutôt son thème qui ne m'a pas attiré, ce qui rend cet avis très personnel.
     
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    Cependant, il reste de très bons segments à ce film. Un très bon exemple est l'excellent «L'apprenti sorcier» mettant en scène Mickey Mouse. Il a d'ailleurs été maintes fois repris dans des compilations de courts-métrages, notamment dans le film aussi présent dans l'édition, Fantasia 2000. Il a ça de bon qu'il raconte une vraie histoire et une bonne, et que l'air choisi pour accompagner l'animation est génial. De plus, qui peut résister au personnage attachant qu'est la star aux grandes oreilles? «Une nuit sur le mont Chauve» est également dans mes segments favoris du film de 1940, mais plutôt pour son ambiance. En effet, Chernabog est réellement effrayant, et on peut sentir sa panique lorsqu'il se fait neutraliser.
     
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    Les deux autres courts-métrages sont eux aussi très bons, quoi qu'il ne sont, à mon avis, pas à la hauteur des deux autre mentionnés plus tôt. 
     
    L'autre point fort du film se situe au niveau de la qualité graphique. En ce sens, le long-métrage est juste sublime! Un sans-faute pour ce qui est de cet aspect. La musique joue aussi gros dans l'appréciation de ce film, ce qui est bien puisque c'en est aussi l'acteur majeur.
     
    En conclusion, le film est long, ennuyeux et ne vaut pas la peine d'être regardé, malgré son style graphique extraordinaire et ses segments tout aussi extraordinaires, mais qui valent mieux d'être regardés séparément.
     

    Fantasia 2000:

    Contrairement à l'original, Fantasia 2000 a su me captiver du début jusqu'à la fin. L'une des raisons majeures qui me font avoir cet avis est que j'ai senti que tous les segments avaient leur place.
     
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    Le tout premier est le seul segment abstrait du long-métrage, alors que Fantasia en contenait beaucoup trop. En plus d'être joliment réalisé, il est accompagné d'un air très connu ce qui aide beaucoup à apprécier ce segment. Même si c'est celui que j'ai le moins apprécié, je lui trouve quand même un place dans ce film, que ce ne soit qu'en tant que parallèle au premier Fantasia.
     
     
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    Le court-métrage qui suit s'intitule Les Pins de Rome. Il est lui aussi d'une extrême qualité artistiquement parlant, et c'est sans doute la place qu'il occupe le mieux: le fait d'être majestueux tout en étant en grande partie animé à l'ordinateur.
     
    Suit Rhapsody in Blue qui possède lui aussi son propre style graphique, qu'on pourrait résumer en la simplification de la forme et des couleurs. Le système fonctionne très bien, et l'histoire également. J'ai été accrochée à celle-ci tout au long du court.
     
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    Le petit soldat de plomb suit. Muni de décors animé traditionnellement et de personnages faits à l'ordinateur, ce petit film a aussi un style à part, toujours aussi beau. Encore une fois, l'histoire reste mémorable.
     
    On peut découvrir ensuite ce qu'un flamant rose ferait s'il serait muni d'un yo-yo. Petit segment aux dimensions plus comiques que dramatiques ou épiques, il se laisse regarder et on se dit même qu'il est trop court à la fin. Mais à bien y penser, il est juste de la bonne longueur, étant donné son but qui est simplement de faire rire. Du côté graphique, il est aussi très joli, étant réalisé à l'aquarelle.
     
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    Le seul segment emprunté au premier film est L'apprenti sorcier, et ce choix est totalement justifié. Possédant évidemment un style cartoon des années 40, il se dénote également du reste du long-métrage, et est bien sure tout aussi bon qu'avant, autant au niveau musical qu'au niveau de l'histoire ou de l'image.
     
    Mon grand coup de coeur reste sans aucun doute le court-métrage qui suit: L'arche de Noé. Mettant en vedette Donald, il est rempli d'humour et d'émotions, tout en étant irréprochable graphiquement et musicalement. L'histoire est particulièrement bien pensé et j'ai trouvé ça très bien qu'on dérive un peu du récit dont il est inspiré.
     
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    Le dernier segment se nomme L'oiseau de feu. Je n'ai d'autre mot que majestueux pour le décrire. Chaque plan est à couper le souffle, que ce soit lors de tensions dramatiques ou bien lors de scènes aux couleurs vives ou même aux couleurs ternes, puisque cela pose bien l'ambiance.
     
    Finalement, vous l'aurez bien compris, presque chaque segment a son style graphique. Et pour ma part, je dois dire que c'est un gros plus. Découvrir plusieurs styles a été pour moi un réel plaisir, et si ça n'avait pas été de ça, je ne sais même pas si j'aurais été attiré par le film au départ. Et il faut dire aussi que chaque style mérite d'être vu, et est très bien travaillé.
     
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    Le fait que les interstices soient animés par des personnes différentes amène aussi beaucoup de dynamisme et de diversité. Si un animateur ne nous plait pas(comme ça avait été le cas pour moi pour celui du premier film), on sait qu'on ne sera pas pris avec lui pour le reste de l'heure(ou dans le cas de Fantasia, les deux heures). Mais au moins, presque chaque animateur a valu le coup, mis à part peut-être ceux qui ont introduits L'apprenti sorcier... J'ai trouvé leur dynamisme exagéré...
     
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    Je dirais que l'un des seuls bémols que je pourrais donner au film se situe au niveau du doublage. Je rappelle que le film a subi un doublage québécois, et que c'est donc de celui-ci dont je vais parler. La voix de Mickey n'est même par un tantinet ressemblante à la voix officielle française. C'est vraiment trop aigu et vraiment trop agressant! Je crois que pour un Disney contenant aussi peu de dialogues, il n'aurait pas été si grave de ne pas faire de doublage canadien français. Surtout quand ça sonne aussi mal...
     
    L'autre bémol, je ne pourrai probablement même pas l'expliquer convenablement. J'ai juste eu l'impression qu'on n'allait pas chercher très loin, contrairement au classique original, qui lui, allait vraiment chercher loin. J'ai seulement eu l'impression qu'avec Fantasia 2000, on restait un peu trop à la surface et dans les sentiers battus pour ce genre d'œuvre.
     
    En conclusion, ce film mérite vraiment d'être vu. Avec une quasi-absence de dialogues, il réussit à raconter une histoire avec brio, sur une musique attrayante et avec une image somptueuse et diversifiée. Peut-être un peu court de ses 75 minutes me direz-vous? Moi je dis qu'il aurait été trop long si allongé.
     
    packaging
    Le Blu-ray+DVD de Fantasia+Fantasia 2000 est servi dans un fourreau en relief, puis dans un boîtier Amaray Blu-ray 4 disques, avec une tranche dans le milieu donc. Avec le boîtier est compris un petit livret publicitaire. À l'intérieur est annoncé: Disney Blu-ray, les ensembles Disney, L'apprenti sorcier en Blu-ray et DVD, Le chihuahua de Beverly Hills 2 en Blu-ray et DVD, Alice au pays des merveilles en Blu-ray, l'édition spéciale de Dumbo en Blu-ray et Bambi en édition Diamant Blu-ray. De plus, une petit feuille est incluse, parlant des Disney Blu-ray 3D.
     
    pochette
    La jaquette est somptueuse et rend tout à fait hommage à la beauté visuelle du film. Le cadre est constituée de notes de musique(dont l'orientation semble hasardeuse, mais bon, passons), ce qui est une belle attention. Le deux titres sont très jolies, se ressemblent tout en reflétant leurs époques respectives. Mickey est joliment mis à l'avant, ce qui est logique avec le succès du court-métrage. Seul bémol de ce côté, la jaquette voit son arrière-plan divisé en deux, ce qui est logique puisque c'est une collection de 2 films. Seulement, rien ne semble justifié ce schisme. En effet, le titre du film original empiète sur l'arrière-plan qui logiquement appartiendrait à sa suite, et certains personnages du film des années 40 en côtoient d'autres du plus récent, et vice-versa... Mais bon, le visuel en reste très beau, tout comme le fourreau aux effets de lumière et de profondeur réussis.
     
    Les Blu-rays sont eux aussi très jolis, reprenant les même visuels que sur la pochette mais à la mise en scène différente, pour n'inclure que des personnages du film inclus sur la galette. Par contre, pour les DVD, ils sont gris et simplement gris. Une autre nouvelle généralité chez Disney(excluant les DVD de la collection Diamant), mais qui ne me plaît pas du tout.
     
    blu-ray disque 1
    Ce disque s'ouvre avec un menu des langues, comprenant le français, l'anglais et l'espagnol. M'apparaît par la suite le logo de Disney, puis les bandes-annonces commencent, en débutant par les Blu-ray 3D(VF), suivi de Bambi en Blu-ray(VF) puis de Les bagnoles 2 au cinéma(VFQ) pour finir. Accessible via le menu principal, les bandes-annonces de Le roi lion en Blu-ray(VF) et Alice au pays des merveilles en Blu-ray(VF) se côtoient.
     
    Le menu est très agréable. La musique qui y est jouée est très apaisante tout en étant sympathique et représentative de l'esprit du film. Et que dire de l'esprit visuel? Ce menu est magnifique à ce niveau! Il présente plusieurs extraits du film dans un effet des mieux réalisés, tout en incluant les musiciens en arrière-plan. Quant aux choix, ils sont présentés par-dessus des notes, qui se lèvent à chaque fois qu'on amène notre «curseur» sur eux. Ce n'est pas très clair dit comme ça, mais j'espère que vous comprenez! Bref, un immense coup de coeur pour ce menu!
     
    Lorsque vient le temps de visionner Fantasia, deux choix vous sont proposés: L'écouter dans son format original 4:3, ou bien avec le mode Disney View activé, qui fait simplement apparaître des dessins de Tody Bluth à la place des traditionnelles barres noires. Je dirais que ce n'est pas une mauvaise idée, mais personnellement, je ne l'utiliserai pas. Ce qui est sur, par contre, c'est que la restauration est extraordinaire. Le film semble comme neuf(ou presque). En effet, un grain est visible quelques fois. Malgré tout, cela reste une très bonne restauration, qui nous donne de très belles images.
     
    Du côté des bonus, une vidéo portant sur le musée de la famille Disney est disponible. Très courte(4 minutes), elle n'a aucun lien avec Fantasia. Mais bon, il fallait bien mettre ce bonus quelque part. Malgré le fait qu'il n'informe pas beaucoup, il m'a vraiment donné le goût d'aller à San Francisco pour visiter ce musée, qui me semble très intéressant.
     
    «Le carnet de Schultheis» est le prochain bonus sur la liste. C'est en fait un making-of portant sur les effets spéciaux, guidés par le fameux carnet de Schultheis. Dans les 4 premières minutes, on parle beaucoup trop du carnet en lui-même et de son auteur plutôt que de son contenu, ce qui est très frustrant. Cependant, tout devient plus intéressant quand on commence à se pencher sur ce qui est vraiment important. À partir de ce moment, on décortique les différentes scènes, pour analyser les meilleurs effets spéciaux du film. Très bon bonus, très intéressant et qui informe beaucoup sur la difficulté qu'ils avaient à l'époque de créer ces effets spéciaux.
     
    Une galerie interactive d'illustrations est aussi disponible. Cependant, la musique qui vous accompagne durant ce bonus est la même que pour les menus, ce qui peut être un peu énervant... Pas moins de 272 images de Fantasia sont disponibles, par contre, ce sont tous des croquis ou des concepts, donc adieu la diversité! Autre point noir: la galerie de Fantasia 2000 est aussi sur ce disque... C'est le disque du film original, oui ou non?Bref, 161 images sont visibles pour Fantasia 2000, ce qui fait clairement moins que son prédécesseur, ce qui est normal vu leur longueur très différente. Dans les deux cas, la navigation se fait très bien et les images sont d'une extrême qualité.
     
    Côté commentaires audio, on est servi! Pas moins de 3 commentaires différents sont disponibles, dont 2 étant tirés des DVD originaux. N'ayant pas apprécié le film et n'appréciant pas mentir non plus, je vous avouerai que je n'ai pas écouté les commentaires audio et que je ne compte pas le faire non plus, écouter le film une fois étant déjà une épreuve, le réécouter 3 fois est vraiment trop pour moi... J'ai quand même jeté un coup d'oeil(ou plutôt un coup d'oreilles) au petit nouveau, et il semble que ce soit encore un commentaire scripté, avec des citations et autres. Ce que je n'aime pas de ces commentaires, c'est que tout dynamisme est retiré, surtout quand c'est un commentaire en solo...
     
    La conquête des bonus se termine avec une petite vidéo nous enseignant comment utiliser DisneyFile, ce qui est un peu ironique puisque la fonction n'est pas disponible pour ce film... 
    blu-ray disque 2
    Ce disque s'ouvre avec le même menu des langues que pour le premier disque, comprenant les même options. M'apparaît par la suite le logo de Disney, puis les même bandes-annonces que sur le disque 1. Accessibles via le menu principal, d'autres bandes-annonces attendent d'être visionnés, mais encore une fois rien d'exclusif à ce disque.
     
    Le menu est encore une fois très agréable. C'est en fait pratiquement le même que pour le disque précédent, si ce n'est que les extraits sont différents et que la musique l'est aussi, pour se rapprocher un peu plus du film présenté sur cette galette.
     
    La qualité du film est très élevée. Bien sure, pas ou peu de restauration a été nécessaire ici, le film étant très récent. Quoi qu'il en soit, il est quand même très intéressant de pouvoir découvrir ce film dans de telles conditions. Un délice pour les yeux donc.
     
    Allons maintenant vers les bonus. Ceux-ci sont déjà plus nombreux sur cette galette que sur l'autre. Musicana est le premier sur la liste. Il s'agit en fait du titre d'un film qui avait été conçu dans les années 80, et qui suivait les traces de Fantasia, mais qui n'a jamais été terminé. Dans ce bonus, vous pourrez découvrir ce qu'aurait pu être le film, grâce à des concepts tirés de l'époque et bien sure, à des interviews d'historiens et autres. J'ai trouvé le bonus vachement intéressant, et je souhaite de tout cœur que ce projet soit déterré et complété(ce qui reste très peu probable) tant il est emballant à mes yeux. Mais bon, je devrai sans doute me contenter de ce petit résumé de moins de 10 minutes.
     
    Le prochain bonus se nomme «Dali et Disney: Rendez-vous avec Destino», qui est en fait un prétexte pour présenter une biographie des deux hommes, racontée en parallèle. Ainsi, on nous ressort souvent des ressemblances entre les deux artistes. Ce bonus est d'une longueur plus qu'acceptable, bien que j'ai souvent eu l'impression qu'on répétait de l'information. Par la suite, on enchaîne vers un genre de making-of de Destino, où on nous explique une bonne partie des images présentes dans le court-métrage. On ne passe évidemment pas sous silence les raisons qui ont fait que ce court n'avait pas été complété avant notre époque, et celles-ci sont assez étranges, ce qui amène tout un intérêt! Le making-of se continue jusqu'à la finition du film, ce qui est également très intéressant. Bref, malgré une première partie un peu ennuyante, étant donné mon désintérêt pour Dali, le reste du documentaire est vraiment passionnant.
     
    Puis, dans le même ordre d'idée, nous avons accès à Destino. Magnifique, les plans saccadés le sont beaucoup moins. En fait, ils en deviennent même dérangeants. Mais bon, il reste que ce court-métrage raconte une magnifique histoire et ce avec talent. Une pièce à conserver, donc.
     
    Suit ensuite sur la liste la voûte virtuelle Disney. Qu'est-ce, me direz-vous? Et bien c'est une simple méthode qui vous permet de visionner des bonus se trouvant sur d'anciennes éditions, grâce à un accès en ligne. Formidable sur papier, ce procédé est cependant terrible en pratique. Premièrement, les vidéos ne sont pas sous-titrées*, que ce soit en français ou en anglais. Il faut donc être un parfait bilingue(et ne pas être un visuel comme je le suis) pour comprendre ces bonus... Vous comprendrez donc que je n'ai pu tous les visionner, ne les comprenant pratiquement pas de toute façon(pas parce que je ne comprends pas l'anglais, mais étant visuel, je lis beaucoup mieux l'anglais que je ne l'entends). Se faisant, une bonne partie du public est oubliée. De plus, les vidéos ne peuvent être lues en plein écran. Elles sont seulement disposées dans le cadre proposé, et donc dans un assez petit format. Imaginez écouter un making-of de près d'une heure entourée d'un cadre qui prend plus de place à l'écran que la vidéo en elle-même... C'est assez désagréable. Pour en ajouter une couche, les vidéos prennent un temps à charger(plus important que sur Youtube, par exemple) et sautent en plus. On manque ainsi des parties de mots, ce qui fait en sorte qu'on comprend encore moins. Bref, la voûte virtuelle Disney a encore besoin d'ajustements.
     
    *Ce que je trouve le plus drôle pour ce point, c'est qu'on spécifie à l'arrière de la jaquette que tous les bonus sont sous-titrés ou doublés en français... C'est ce que j'appelle de la fausse publicité.
     
    Deux commentaires audio sont disponibles pour Fantasia 2000, tous deux sortis de l'édition DVD. Le premier emporte au micro Roy Disney, James Levine et Don Ernst. Le commentaire est intéressant mais tombe très vite dans la louange(Les segments du film sont tous les meilleurs à un moment ou à un autre). Malgré tout, il offre d'excellentes anecdotes et vaut ainsi le visionnement.
     
    Le deuxième présente lui des personnalités différentes pour chaque segment. Beaucoup plus intéressant que le premier, les invités étant plus spécialisés dans leurs court-métrages respectifs, il ne tombe dans la louange et est également très sympathique. D'autant plus que quelques surprises vous attendent pendant certains segments dans les commentaires.
     
    La conquête des bonus se termine avec une petite vidéo nous enseignant comment utiliser DisneyFile, ce qui est un peu ironique puisque la fonction n'est pas disponible pour ce film...
     
    dvd - disque 1
    Ce disque s'ouvre avec un menu des langues, comprenant le français, l'anglais et l'espagnol. M'apparaît par la suite le logo de Disney, puis le menu se présente directement après que le DVD me demande de faire un choix, entre la fonction FastPlay et le menu principal. Accessible via ce dernier, les bandes-annonces de Disney Blu-ray(VF), Bambi en Blu-ray(VF), Les bagnoles 2 au cinéma(VFQ), Le roi lion en Blu-ray(VF) et Alice au pays des merveilles en Blu-ray(VF) se côtoient.
     
    Le menu est sensiblement le même, l'interactivité offerte par le Blu-ray en moins. Il en reste quand même très joli, et les notes qui bougeaient lorsqu'on déplaçait notre curseur sur le support nouvelle génération bouge maintenant au son de la musique. Puisque nous ne sommes pas sur un Blu-ray, les menus sont nombreux, incluant l'index des scènes sur une musique très calme sans animation ni transition, les suppléments, avec une très jolie transition et animation, sur la trame sonore de L'apprenti sorcier qui s'arrête subitement(trop subitement) et la configuration, qui n'est pas animé mais qui aurait dû l'être puisque son fond est en fait le même que pour les bonus, mais immobile. Lorsque vient le temps de visionner le film, une transition très bien réalisée nous y amène.
     
    Le film est d'une grande qualité, quoique bien sure moindre à l'édition de son support successeur. C'est par contre probablement la meilleure qualité d'image que vous aurez de Fantasia sur DVD. Il n'y a pas grand chose à dire là-dessus en fait!
     
    Du côté des bonus, comme souvent, qu'une exclusivité à ce niveau, il s'agit bien sure de la vidéo promotionelle avec les Sprouse de La vie de palace de Zack et Cody et La vie de croisière de Zack et Cody, concernant les Blu-ray. Le musée de la famille Disney et un des commentaires audio du disque bleu s'y retrouve également, accompagné de la vidéo instructive sur DisneyFile.
     
    dvd - disque 2
    Ce disque s'ouvre avec un menu des langues, comprenant le français, l'anglais et l'espagnol. M'apparaît par la suite le logo de Disney, puis le menu se présente directement après que le DVD me demande de faire un choix, entre la fonction FastPlay et le menu principal. Accessibles via ce dernier, les même bandes-annonces que pour le DVD 1 se côtoient.
     
    Le menu est sensiblement le même que pour la version Blu-ray, l'interactivité en moins. Il en reste quand même très joli, et les notes qui bougeaient lorsqu'on déplaçait notre curseur sur le support nouvelle génération bougent maintenant au son de la musique. Puisque nous ne sommes pas sur un Blu-ray, les menus sont nombreux, incluant l'index des scènes sur la musique du premier segment, sans animation ni transition, les suppléments, avec une très jolie transition(qui est cependant la même que sur le premier DVD) et animation, sur la même trame sonore que le menu des chapitres et la configuration, qui n'est pas animé mais qui aurait dû l'être puisque son fond est en fait le même que pour les bonus, mais immobile.
     
    Lorsque vient le temps de visionner le film, la même transition que pour Fantasia nous y conduit. L'image est également très belle, en tout cas aussi belle que ce qu'on peut attendre d'un DVD(bien sure, cela n'égale pas le Blu-ray!). Quoi qu'il soit, il en reste très appréciable en 480p!
     
    Du côté des bonus, nous avons droit à un disque bien pauvre comme le veut la maison. Comme seule exclusivité, nous avons droit à la vidéo promotionelle avec les Sprouse de La vie de palace de Zack et Cody et La vie de croisière de Zack et Cody, concernant les Blu-ray. Musicana est le seul supplément à avoir survécu au portage vers DVD si on exclue la vidéo concernant DisneyFile, bien sure!
     
    Note
    Fantasia:
    6
    Fantasia 2000:
    9
    Général:
    8
    9
    8
    0
     
    Total: 81%
    81% est un très bon pourcentage pour cette édition qui vaut la peine d'être achetée. D'une excellente qualité d'image, vous dévorez ces films(dont la qualité de l'un plane sur la qualité de l'autre) dans la meilleure condition possible. Quelques défauts se montrent lorsqu'on parle de la pochette, malgré sa réalisation exemplaire, et des DVD toujours aussi ternes. Quelques boucles sonores sont également trop courtes au niveau de l'ancêtre du Blu-ray. Côté bonus, nous en avons peu mais on est bien servi en commentaires, ce qui a élevé la note de beaucoup. Malheureusement, aucun détail n'a su attirer mon attention suffisamment pour augmenter la note de l'édition.
     
    En conclusion, je vous conseille vivement de vous procurer ce bijou car malgré quelques défauts par ci par là, ça en vaut vraiment la peine!

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