• Blanche-Neige et les sept nains(1938)

    Classique #1

    Disponible en Blu-ray?: Oui

    Blanche-Neige
    résumé
    Blanche-Neige est une princesse d'une très grande beauté, ce qui rend jalouse sa belle-mère. Celle-ci demande quotidiennement à son miroir magique de lui dire qu'elle est la plus belle; mais un jour, le miroir affirme que la plus belle femme du royaume est Blanche Neige. La reine décide alors de la tuer, mais le chasseur chargé de cette tâche ne trouve pas le courage et abandonne Blanche Neige dans la forêt. Perdue, à bout de force, elle aboutit dans une maison où habitent sept nains.
     
    Source:www.ecranlarge.com
    bande-annonce
    Édition blu-ray
    Sortie: 6 octobre 2009
    Édition: Diamant
    Disponibilité: Non
    Doublage français proposé: 4e doublage avec un nouveau narrateur
    Pistes audio: Français, anglais, espagnol.
    Sous-titres: Français, anglais, espagnol.
     
    Sources: Boîtier officiel et www.lesgrandsclassiques.fr
    Bonus présents
    -Blanche-Neige revient(8:44)
    -Les studios Hyperion
              Galerie photo – Storyboard(126 images)
              Galerie photo – Concepts abandonnés(163 images)
              Galerie photo – L'art de Gustav Tenggren(16 images)
              Galerie photo – Recherche graphique(144 images)
              Galerie photo – Conception des personnages(137 images)
              Galerie photo – Tests chromatiques(12 images)
              Galerie photo – Décors(25 images)
              Galerie photo – Animation(39 images)
              Galerie photo – Prises de vue de référence(26 images)
             Galerie photo – Cellulos finalisés(14 images)
             Galerie photo – Photos de production(21 images)
             Galerie photo – Promotion(34 images) 
              Le chasseur vu par Walt Disney(3:25)
              Le nettoyage de la chaumière vu par Walt Disney(7:03)
              Les nains vus par Walt Disney(5:49)
              Les vagabondages nocturnes de Walt(0:52)
              Histoires en provenance de la salle de narration(1:14)
              3 nains inconnus(1:14)
              5 dollars le gag(1:46)
              Les trucs de David Hand(1:18)
              L'homme à idées(1:41)
              Les animateurs préférés des animateurs(2:00)
              Une explosion de vapeur(2:17)
              Dessiner d'après le monde réèl(1:37)
              Une voix pour Blanche-Neige(2:46)
              Les difficultés de l'encrage et de la peinture(1:41)
              La vie au couvent(1:59)
              Histoires du département caméra(2:04)
              Les premiers maîtres du son de Walt(1:51)
              Court-métrage «Les enfants des bois»(8:04)
              Court-métrage «La danse macabre»(6:02)
              Court-métrage «Jazz Band contre Symphony Land»(10:15)
              Court-métrage «Déesse du printemps»(10:04)
              Court-métrage «Pluto jongleur»(8:09)
              Court-métrage «Des arbres et des fleurs»(8:31)
              Court-métrage «Le vieux moulin»(9:06)
              Court-métrage «Steamboat Willie»(8:02)
              La musique de Blanche-Neige(6:14)
              La création du monde de Blanche-Neige(6:53)
              Mise en scène(4:04)
              Et Blanche-Neige prit vie(11:33)
              Décoder la feuille d'exposition(6:47) 
    -Celui par lequel tout a commencé(17:15)
    -Les voix des personnages(6:21)
    -Disney à travers les décennies(42:34)
    -Commentaire audio(1:23:11)
    -Scène coupée – La soupe(4:07)
    -Scène coupée – La construction du lit(6:28)
    -Jeu – Le miroir sur le mur
    -Jeu – Que voyez-vous?
    -Jeu – Joyaux éternels
    -Jeu – Le «voleur de scènes»
    -Jeu - Le chariot fou de Simplet
    -Clip vidéo – »Some Day my Prince Will Come» de Tiffany Thornton(3:34)
    -Chantons ensemble: Hé Ho!(2:44)
    -Extrait – La princesse et la grenouille(7:45)
            critique
    1._Snow_White_and_the_Seven_Dwarfs_(1937)_(Diamond_Edition_DVD_+_Blu-ray)
    L'édition que je vais critiquer est l'édition Diamant en DVD+Blu-ray de Zone A et de Région 1, sorti en 2009 que je me suis procuré en 2011.
     
     
     
     
     
    film
    Blanche-Neige est clairement un chef d'œuvre de Disney, et ça, personne ne peut le contester. C'est après tout le tout premier. Pourtant, j'ai eu beaucoup de difficulté à accrocher.
     
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    Il est vrai que le film possède des longueurs. Beaucoup de scènes s'allongent inutilement et laissent échapper un bâillement. Les chansons sont aussi pour la plupart très douces, ce qui n'aide pas du tout. En fait, seules «Heigh-Ho» et «Sifflez en travaillant» réussissent à relever la barre, les deux autres chansons plus dynamiques n'étant pas à la hauteur de ce que je peux m'attendre d'un Disney(Je parle ici de «On se lave!» et «La tyrolienne des nains»). Malgré tout, les chansons «Un jour mon prince viendra» et «Je souhaite/Un chant» restent magnifique sorties du film. Parce que oui, je trouve que le film contient beaucoup trop de chansons, ce qui allonge le film plus que servir à l'intrigue.
     
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    L'autre point faible du film réside dans le fait qu'il est purement féminin jusqu'à l'arrivée des nains. En effet, mis à part le chasseur qui n'apparaît pas assez longtemps pour marquer l'esprit, et le miroir qui ne fait après tout qu'une brève apparition, le film ne contient que des personnages féminins(Blanche-Neige, la reine), des personnages issues de fantasmes féminins(Le prince), ou des personnages au sexe indéfini(oiseaux et compagnie) dans toute sa première partie. On vient ici de couper un public important, le public masculin, qui ne trouvera en fait son bonheur qu'avec l'arrivée des nains, qui emmènent avec eux une dose d'énergie, de masculinité et d'humour. C'est pourquoi, malgré une première partie assez mauvaise pour ma part, la deuxième a vraiment su me captiver. De l'humour en premier lieu, puis de l'action, pour retomber par la suite dans un univers plus romantique(scène qui est assez courte pour très bien passer à mes yeux), la deuxième partie m'a vraiment plus animé que la précédente.
     
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    Le troisième point noir de ce grand classique réside quant à lui dans ses personnages. Blanche-Neige représente en effet le grand stéréotype de la femme inactive qui ne sait faire que le ménage et la cuisine tout en étant incapable de se sortir du pétrin, voire même en s'y plongeant à toute bonne occasion. Le prince est lui aussi très stéréotypé, et très peu développé. Il apparaît au début le temps d'une scène puis se fait attendre jusqu'à la fin, juste à temps pour sauver la princesse. On a ainsi pas le temps de le connaître, ce qui est en fin de compte dommage. Je préfère les princes à la «Belle au bois dormant», ou encore plus les princes à la «Belle et la bête» ou à la «Raiponce», qui sont plus actifs et qu'on prend plus de temps à explorer. Les seuls personnages qui valent la peine restent les 7 nains, aux personnalités diversifiés et toutes intéressantes, ainsi que la reine, qui est diabolique à souhait. Le miroir est également bien travaillé, mais n'apparaît pas assez souvent pour m'avoir marqué.
     
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    Malgré tout, le film est quand même une prouesse en soi. Il est non seulement le premier film d'animation américain, mais aussi une œuvre d'art au niveau visuel. Les décors et les personnages sont merveilleusement dessinées. Vraiment, là-dessus, rien à redire, mise à part quelques traits de crayon particulièrement visibles sur le Blu-ray. Il faut dire, cependant, que Walt n'avait pas prévu la diffusion de son film dans une qualité aussi élevée, et que ce n'était sans doute pas visible au temps du premier visionnement.
     
    En conclusion, je dirais que Blanche-Neige et les sept nains doit être vu par tout fan de Disney qui se respecte, mais que c'est surtout pour son contexte historique, étant le premier d'une longue lignée. Le film commence effectivement à prendre de l'âge, malheureusement, et ne survivra peut-être pas aux années à venir... 
    packaging
    Le DVD+Blu-ray de Blanche-Neige et les sept nains est servi dans un fourreau en relief, puis dans un boîtier Amaray 3 disques, avec une tranche dans le milieu donc. Avec le boîtier est compris un tout petit livret publicitaire(d'une hauteur 2 fois plus petite que celle du boîtier, et d'une largeur qui respecte environ les même proportions). À l'intérieur est annoncé: Clochette et le trésor perdu, les parcs Disney, les mariages Disney, les produits dérivés de Blanche-Neige, les TV HD et lecteurs Blu-ray, l'édition spéciale de Dumbo en Blu-ray, Les Tobby de Noël et le blu-ray de Là-haut. 
     
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    La jaquette est elle très bien réalisée. On voit tous les personnages-clés du film(excluant le chasseur) dans un décor à teinte bleutée. Il est conçu pour respecter l'aspect classique, tout en allant chercher des éléments dans la modernité. La reine qui plane comme une chauve-souris au-dessus de tout ce beau monde est aussi un de mes coups de coeur, malgré le fait que je déteste voir un personnage deux fois sur une jaquette(La sorcière et la reine sont censées être la même personne...). J'ai également un petit coup de coeur pour le cadre des bonus, surmonté des nains dont leur nez passe par-dessus le cadre, tout comme dans le film avec le lit. Beau respect de l'histoire!
     
    Les Blu-rays sont très jolis, l'un reprenant Blanche-Neige devant le miroir, et l'autre la sorcière tendant sa pomme devant le même objet. Le DVD est lui beaucoup plus fade, reprenant la même image de Blanche-Neige que celle du Blu-ray, mais le miroir en moins et un décor transparent(couleur DVD donc) à la place. On voit que l'effort est plutôt donné pour les Blu-rays maintenant, Disney voulant absolument promouvoir ce support.
    blu-ray disque 1
    Ce disque s'ouvre avec un menu des langues, comprenant le français, l'anglais et l'espagnol. M'apparaît par la suite le logo de Disney, puis une annonce me demandant de rester là pour un aperçu du film La princesse et la grenouille. Ils ont misés là-dessus pour la vente de leur édition, il faut croire! Bref, par la suite, les bandes-annonces commencent, en débutant par Dumbo en blu-ray(VF), suivi de La princesse et la grenouille au cinéma(VO) puis de Clochette et la pierre de lune(VO) pour finir. Accessible via le menu principal, les bandes-annonces de Disney Blu-ray(VO), Disney Privilèges(VO), Là-haut(VO), Les copains fêtent Noël(VO), Ponyo sur la falaise(VPeu importe, il n'y aucune parole dans cette bande-annonce), Mission G(VO), La belle et la bête(VO) et des parcs Disney(VO) cohabitent avec les bandes-annonces visionnées précédemment.
     
    Le menu auquel nous accédons par la suite nous est introduit par le miroir magique, qui dit exactement le temps(matin,midi,soirée,nuit, etc.) qu'il est et la météo(nuageux,pluvieux,etc.) qu'il fait. Le menu est bien réalisé pour ça, mais les commentaires du miroir sont trop fréquents, ce qui peut devenir énervant. La trame sonore représente bien l'esprit du film, sans sembler en être tiré. Ce qui est un bon point, car ça semble inédit alors que ça ne l'est surement pas. Par contre, elle est très courte, et se répète donc très souvent.
     
    2 modes d'affichages du film sont disponibles. Le mode 4:3 original et le mode DisneyView, qui fait simplement apparaître des dessins de Tody Bluth à la place des traditionnelles barres noires. Je dirais que ce n'est pas une mauvaise idée, mais personnellement, je ne l'utiliserai pas. Le film est bien restauré, sans être nécessairement une merveille en HD. J'ai vu de meilleures restaurations sortir par la suite. Il faut dire que le film est très vieux(il avait 71 ans à la sortie de l'édition) et qu'il est ainsi difficile à restaurer. Un petit menu est bien sure disponible lorsqu'on change de chapitres, qu'on met sur pause, etc. Très pratique et à la fois très bien fait, ce petit menu est un autre plus pour l'édition. C'est beau de voir que la compagnie aux grandes oreilles ne s'est pas contenté de créer un menu contextuel à inclure dans toutes ces sorties en Blu-ray, mais qu'elle a plutôt choisi d'en créer un nouveau à chacune d'elles. De plus, un menu contextuel est disponible en visionnant le film, qui permet de changer de mode de visionnement par exemple, ou simplement de changer de programme, tout en regardant toujours le film. Ce menu est en fait le même que le principal, mais le film prend la place du personnage dans le miroir. Encore une fois une belle innovation.
     
    Quelques bonus sont également disponibles sur ce disque, à commencer par un aperçu de La princesse et la grenouille, le 49e classique Disney qui n'était pas encore en salles lors de la sortie de ce combo. Cet aperçu est introduit par deux scénaristes et réalisateurs de ce nouveau film et constitue en fait les quelques premières minutes du film, dont une grande partie est animée. Ce supplément est doublé en français, autant pour l'introduction que pour l'extrait en tant que tel. Très intéressant à regarder avant, il n'a plus beaucoup d'intérêt maintenant.
     
    Le documentaire «Blanche-Neige revient» est aussi inclus sur le disque et c'est lui qui parle de la suite qu'aurait pu avoir le film que j'ai entre les mains. Elle est d'ailleurs présentée en intégralité(en animation robuste,ou même en scénario), n'étant en fait qu'un court-métrage conçu pour utiliser les deux scènes qui avait été coupées du film original. Le bonus n'en est pas moins attrayant, d'autant qu'il est introduit et animé par une personne très dynamique et qui connaît bien l'univers Disney ayant produit La belle et la bête et Le roi lion, Don Hahn.
     
    Deux scènes coupées, soit la scène de la soupe et de la construction du lit, sont également inclus sur la galette. Malgré leur animation robuste, elles en restent très intéressantes. À noter qu'elles ne sont pas introduites par qui que ce soit.
     
    Du côté musical, un vidéoclip de Tiffany Thornton chantant «Someday My Prince Will Come» en version moderne est aussi disponible. La réintèrprétation est bien, mais le vidéoclip l'est beaucoup moins. L'actrice fait des expressions beaucoup trop enfantines et exagèrent ces dernières.
     
    Dans le mode familial, on accède à plusieurs jeux plus ou moins intéressants. À commencer par un test «Quelle princesse êtes-vous?». Pour l'avoir réalisé, je dois dire que les questions sont loin d'être subtiles et qu'il est assez facile de voir d'avance quelle princesse on obtiendra de par les réponses qu'on a donné. Mais bon, il faut dire que le jeu s'adresse principalement aux plus jeunes. Le jeu suivant, «Que voyez-vous?», est un jeu où il faut tenter de deviner quel personnage est représenté pendant qu'il se débrouille(Parce qu'évidemment, il est brouillé, sinon ce serait trop facile!). Le bémol de ce jeu est que la navigation est lente, puisqu'on a droit à six choix. Pour passer du premier au sixième, il faut un certain temps et le jeu est justement basé sur la vitesse... Et il est impossible de passer du 1er au 6e en partant de l'autre sens... «Joyaux éternels» est quant à lui un peu plus amusant. Sorte de Bejeweled, il reste assez divertissant et très interactif! Les déplacements se font très aisément et c'est clairement un plus! À noter la non-traduction du mot «play», par contre... Le dernier jeu est malheureusement inaccessible pour moi, car je ne peux pas accéder à BDLive(seuls les lecteurs américains le peuvent, selon la notice)... Ah ces Américains!
     
    Pour finir, il est possible d'activer un commentaire audio en visionnant le film. Pour ma part, je n'ai pas énormément apprécié ce commentaire. Premièrement, c'était un commentaire en solo. John Canemaker est donc seul à nous parler, et ça enlève drôlement de dynamisme, ce que d'autres commentaires audio en groupe avaient complètement. Canemaker nous introduit de temps à autres des extraits d'entrevues faisant parler Walt Disney. Cette partie est évidemment beaucoup plus intéressante que le reste. On en apprend pas mal, surtout sur les besoins monétaires du long-métrage, comment Disney a fait pour acquérir les fonds nécessaires, etc.
     
    La conquête des bonus se termine avec une petite vidéo nous enseignant comment utiliser DisneyFile, ce qui est un peu ironique puisque la fonction n'est pas disponible pour ce film... 
    blu-ray disque 2
    Cet autre disque s'ouvre, comme son prédécesseur, sur un menu des langues mais cette fois-ci, en plus de l'anglais, du français et de l'espagnol, le portugais peut être sélectionné. Malgré ce changement, le menu reste le même que sur la première galette. Le logo Disney est encore une fois lancé, suivi d'avertissements, puis on passe directement au menu, qui est le même que pour l'autre disque, mis à part les choix qui sont bien entendus différent(à quoi bon faire deux disques si c'est pour proposer le même contenu sur les deux!).
     
    Dans les bonus, nous avons le choix entre deux sections: «Les coulisses de la production» et «Bonus classiques». Dans le premier, «Les studios Hyperion» et «Celui par lequel tout a commencé» se côtoient.
     
    «Les studios Hyperion» est de loin le meilleur bonus que j'ai pu voir sur un support vidéo depuis que j'en regarde! Il est extrêmement complet, et extrêmement bien fait! Au départ, on nous projette un extrait de ce qui semble être une émission de radio de l'époque, nous racontant le succès du film de Walt Disney, tout cela présenté avec des extraits vidéos qui défilent à l'écran. Mais plus tard, on se rend compte qu'en fait, il s'agit d'une visite interactive, qu'Andrew Stanton nous introduit. Tous les menus qui composent cet excellent bonus sont conçus à partir de vieilles images de l'époque, toutes restaurées en HD et rééditées pour ajouter un effet de profondeur lors des zooms ou des déplacements de la caméra. (P.S.: Cette partie du test est extrêmement longue. Vous voudriez peut-être la sauter et aller directement ici)
     
    Passons maintenant au contenu: vous commencez à l'extérieur, là où vous pouvez accéder à 3 bonus distincts. Le premier, «Là où tout a commencé», porte sur les studios Hyperion en tant que tel, et ce qui s'y passait, les méthodes de travail, etc. Vidéo très intéressante, qui nous en apprend beaucoup sur la façon dont travaillait Disney et ses employés à l'époque. Le deuxième, «Celui par lequel tout a commencé», est également disponible depuis le menu des coulisses de la production, c'est pourquoi je le critiquerai après en avoir terminé avec la visite interactive. Finalement, «Une affaire de famille» clôt le tout. Bonus qui aurait eu avantage à être plus long, mais relativement intéressant malgré tout. On parle ici surtout de Walt Disney lui-même et de sa façon d'être.
     
    Dans la salle suivante, nous avons beaucoup de bonus, même si la plupart sont courts. Tout d'abord, nous avons accès à une galerie photos de storyboards contenant 126 images. Le problème de cette galerie(comme pour toutes les galeries de cette édition d'ailleurs), c'est que la navigation d'une image à une autre est affreux. Ça peut prendre jusqu'à une minute pour changer d'image... Donc, je me suis contenté de les visionner en miniatures. Cependant, pour les quelques que j'ai regardé en grand, j'ai pu constaté qu'elles étaient de très bonne qualité. «Le chasseur vu par Walt Disney» est lui une reconstitution d'une réunion de cette époque, comme on a l'habitude d'avoir sur les éditions plus récentes, en guise de commentaire audio. Ici, cette reconstitution est jouée sur la scène du chasseur, et de la fuite de Blanche-Neige dans la forêt. Je trouve ce genre de bonus fort intéressant le temps d'une scène, en tout cas beaucoup plus que le temps d'un film complet. «Les vagabondages nocturnes de Walt» raconte une anecdote provenant de l'époque. La vidéo est bien sure très courte, et aurait été plus appréciée si elle aurait été jumelée avec toutes les autres anecdotes présentes dans cette visite(et il y en a beaucoup, croyez-moi!). En fait, «Histoires en provenance de la salle de narration», «3 nains inconnus» et «5 dollars le gag» sont tous des faits cocasses de cette salle qui auraient pu être associés avec le précédent. 63 images sont aussi disponibles dans la galerie photos des concepts abandonnés, qui possède les même caractéristiques que la précédente, si ce n'est qu'elle est à mes yeux plus intéressante puisque les dessins sont inédits. Le dernier bonus de la salle est un court-métrage, «Des enfants dans les bois», qui marque des essais pour reproduire une environnement européen(d'où sa présence dans l'édition).
     
    Nous nous dirigeons ensuite vers la salle de musique, introduites par Ron Clements. 3 bonus sont ici disponibles. «La musique de Blanche-Neige» parle bien sure des chansons du film. On tombe par contre trop dans la louange, ce qui fait qu'on n'en apprend pas grand chose si ce n'est à quel point les musiciens sont extraordinaires. Le court-métrage «La danse macabre» est aussi inclus, pour la bonne raison qu'il est l'un des premiers Silly Simphonies, terrain d'expérimentation pour les longs-métrages comme Blanche-Neige et les sept nains. Encore une fois, une anecdote est racontée dans «Les trucs de David Hand», qui aurait pu être ajoutée aux autres comme je l'ai dit plus haut.
     
    Le département artistique est le prochain endroit où nous nous attarderons. Ici, nous pouvons notamment découvrir «La création du monde de Blanche-Neige», qui louange le travail des «donneurs d'idées» de cette ère. Quelques informations s'y trouve, mais sans plus. On continue la louange avec «L'homme à idées», qui traite de l'un d'entre eux. «Le nettoyage de la chaumière vu par Walt Disney», lui, est dans la même veine que l'autre «...vu par Walt Disney», mais le propose cette fois-ci sur la scène de Sifflez en travaillant. Une galerie photo sur l'art de Gustav Tenggren est aussi disponible, possédant 16 images. Cette galerie reste très intéressante, le style de M. Tenggren étant franchement très joli. Malheureusement, cette galerie a les même défauts que les autres, tout comme celle sur la recherche graphique, accessible depuis la même pièce. Pas moins de 144 dessins peuvent y être vus. Le dernier bonus présent dans cette salle est un court-métrage, «Jazz Band contre Symphony Land», dont le présence est justifiée par la présence d'Albert Hurter(l'un des donneurs d'idées mentionné précédemment) dans l'équipe de production.
     
    Nous nous dirigeons par la suite vers la conception des personnages, qui ne comprend que 3 bonus, dont 2 galeries. Celle sur la conception des personnages possède 137 images, classés par personnages. Elles sont très intéressantes, surtout parce qu'elles montrent ce que les «acteurs» du long-métrage auraient pu être. La deuxième, sur les tests chromatiques est constituée de 12 images, est relativement intéressante, surtout parce que les images qui y sont inclus sont remplies de notes de tous genres. Le seul bonus vidéo de la salle est «Les nains vus par Walt Disney», qui est une reproduction d'une rencontre de l'époque, mais sans Walt cette fois. Malgré tout, elle apporte quand même beaucoup d'informations, sur le caractère des nains notamment.
     
    Dans Décors et mise en scène, 3 bonus vous attendent, avec le même ratio de galeries que pour la salle précédente. La première se nomme Décors(Tentez de deviner le nom de la deuxième!) et comprend 25 images. Vu la beauté des décors de «Blanche-Neige», j'en aurais pris d'avantage. Mais ce qu'on a est magnifique. Pour ceux qui ont deviné, Mise en scène est bel et bien le nom de la seconde galerie, qui, elle, comprend pas moins de 115 images qui apportent tout autant d'information les unes que les autres. Pour ce qui est du troisième bonus, «Mise en scène», il est très instructif. C'est Don Hahn qui nous parle du processus de la mise en scène, ce que la caméra voit, les panoramiques, etc. Bref, comme dit plus tôt, très instructif.
     
    On peut ensuite se diriger vers le département animation. Deux anecdotes s'y trouvent, la première étant «Les animateurs préférés des animateurs» et la seconde étant «Une explosion de vapeur». L'un étant un peu plus général et l'autre un peu plus vaste, ils sont très agréables à regarder, même si je ne change pas d'opinion sur ce genre de supplément. Dans le petit documentaire «Et Blanche-Neige prit vie», on louange les différents animateurs ayant pris part au film, sans ajouter beaucoup d'informations cependant. Les courts-métrages «Déesse du printemps» et «Pluto jongleur» sont également inclus, et ne possèdent pas de piste française. Le premier a une qualité d'image assez basique, et est présent sur le disque parce que c'est le premier essai de représentation d'un humain pour le studio. Le deuxième possède lui une qualité d'image beaucoup plus agréable et est inclus pour les expressions faciales flagrantes et nombreuses de Pluto. Notre visite de cette salle se termine avec une galerie du nom d'«Animation», qui comporte 39 croquis.
     
    Notre prochain arrêt se situe vers les prises de vue de référence, où on peut visionner 3 vidéos et une galerie. Cette dernière porte sur le sujet de la pièce, évidemment. On a accès à 26 images des acteurs en costumes, ou bien des comparaisons entre la version animée et les scènes tournées en référence. L'une des vidéos est simplement une introduction à la salle, pour nous expliquer en quoi consiste ces prises de vue. Puis, c'est dans «Dessiner d'après le monde réèl» que nous apprenons quelques anecdotes par rapport à ce genre de procédé. «Une voix pour Blanche-Neige», lui, nous en apprend plus sur la façon dont on a choisi la voix du personnage culte. Très intéressant, il aurait peut-être gagné à être plus long, et à avoir un sujet plus large, c'est-à-dire toute la voxographie du long-métrage. Il aurait été intéressant d'en apprendre aussi sur les autres voix, surtout que celle qu'on nous présente semble surexcitée!
     
    Dans la salle de transpiration(mieux connue sous son nom anglais, «sweatbox»), nous avons droit à un hôte qui nous explique en quoi consistait cette salle, à une scène coupée qui était déjà présente sur le disque 1 et à un petit vidéo nous parlant de ce que c'était que d'être dans une sweatbox. Pas la peine de vous dire que la salle n'est pas très remplie!
     
    Nous passons ensuite à la salle d'encrage et de peinture, un peu plus remplie que son prédécesseur. C'est ici que vous pourrez retrouver la galerie «Cellulos finalisés», que j'ai trouvé trop pauvre à mon goût. «La vie au couvent» raconte comment c'était de vivre au couvent(Oui oui, je vous le dis!), l'endroit où les femmes travaillaient(parce qu'à l'époque, les femmes étaient au département d'encrage et de peinture et les hommes au reste, il n'y avait pas de croisement). Très intéressant, ce bonus apporte des faits intéressants et n'aurait pas gagné à être plus long. Cependant, il aurait été mieux placé avec «Les difficultés de l'encrage et de la peinture» qui traite, au fond, du même sujet. Le court-métrage «Des arbres et des fleurs», très bien restauré pour un simple bonus, vient compléter le tout, présent étant donné son statut de premier court-métrage animé en couleur.
     
    Le département caméra nous attend ensuite avec 2 genres de making-of et un court-métrage. Ce dernier se nomme «Le vieux moulin» et constitue en fait le terrain d'essai pour la caméra multiplane, technique révolutionnaire utilisée dans Blanche-Neige. J'ai passé un bon temps à le regarder malgré le manque flagrant d'histoire. L'un de nos autres bonus s'intitule «Histoires du département caméra» et nous raconte quelques anecdotes de tournage. Elles sont bien intéressantes et relativement nombreuses, mais les extraits audio commencent à dater et ça s'entend. Du côté de «Décoder la feuille d'exposition», on a droit à une vidéo un peu plus longue et qui nous informe sur le département caméra et les difficultés qu'ils avaient à surmonter. Il est très intéressant d'en apprendre plus sur ce sujet, surtout quand on découvre une petite anecdote très surprenante à la fin de la vidéo!
     
    On se déplace maintenant vers le plateau, qui est en fait la salle qui contient le moins de matériel. «Les premiers maîtres du son de Walt» nous transporte dans l'univers des effets sonores. Un très bon supplément qui aurait gagné à être plus long, surtout quand on sait que c'était le seul bonus original de la section. En effet, seul «Steamboat Willie» vient compléter le tout en bon premier court-métrage animé possédant une bande sonore. Il est toujours très agréable à regarder, surtout dans une telle qualité d'image et dans sa version non-censurée.
     
    La dernière pièce de notre visite est le bureau de Walt. Les deux galeries, «Promotion» et «Photos de production» sont toutes deux agréables à regarder et contiennent des images diversifiées. Petite mention spéciale pour la présence d'un poster français dans la galerie promotion, accompagné d'affiches d'autres ethnies. La dernière vidéo des studios est assez intéressante quoique prenant la forme d'anecdote encore une fois. Elle concerne le travail avec le grand patron, Walt. Bref, un joli thème pour clore un grand bonus comme celui-ci.

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    Même si le plus gros est fait, notre exploration des bonus n'est pas terminée pour autant! Comme promis, je vous critiquerai ici «Celui par lequel tout a commencé», un supplément qui nous informe sur le contexte de production du film, de son impact et de sa sortie. C'est un genre de making-of ultra-condensé, si on veut. J'ai trouvé la structure de celui-ci assez mauvaise, mais les informations étaient très intéressantes.

    Dans le menu des bonus classiques, nous avons en premier lieu «Les voix des personnages» qui est une réponse à mon souhait énoncé plus tôt d'avoir un vrai bonus assez long sur la voxographie du film. Le principal problème que j'ai pu soulever est qu'on ré-entend l'anecdote qu'on nous a déjà raconté aux studios Hyperion dans sa version raccourcie... Mais sinon, le reste était vraiment captivant!

    «Disney à travers les décennies» est aussi un de mes coups de cœur. Il retrace l'histoire des studios Disney en version très condensée, tout ceci entrecoupé de bandes-annonces de Blanche-Neige à travers le temps, de sa sortie originale à ses ressorties jusqu'à son édition platine de 2001. Très intéressant quoique trop court à mon goût. À noter qu'un ajout est fait par rapport à la version 2001 de ce bonus, pour retracer les années 2000!
     
    «Le chariot fou de Simplet» est quant à lui un petit jeu visant à observer vos connaissances par rapport au film, incluant des petits mini-jeux sans grand rapport. On commence avec des questions très faciles pour finir avec des questions moyennes, mais jamais rien par rapport à l'extérieur du film(les artistes y ayant travaillé, etc.) Il est à noter que le jeu à peu de continuité avec le film, représentant Grincheux avec un chapeau vert plutôt qu'avec son brun habituel.
     
    Nous terminons avec un Chantons ensemble de la chanson Hé ho!, disponible en version instrumentale ou avec les voix des nains. Très bonne initiative, je regrette par contre le fait que les paroles ne soient que des sous-titres blancs, alors qu'il aurait été préférable que l'on puisse suivre les paroles facilement comme dans un vrai karaoké. Certains DVD possède cette fonction, alors pourquoi pas les Blu-ray?
    dvd
    Ce disque s'ouvre avec un menu des langues, comprenant les même langues que sur le Blu-ray mais avec un design différent, que je trouve d'ailleurs plus joli que celui du support nouveau genre. M'apparaît par la suite le logo de Disney, suivi de l'option FastPlay.
     
    Nous en arrivons au menu principal, introduit par notre miroir magique. Il en restera là cependant, nous laissant par la suite avec la chanson d'introduction du film. En guise de menu, nous avons droit à un genre de time lapse du château de Blanche-Neige, très réussi. Le menu des chapitres a pour fond une image de la dernière scène du film, toujours aussi majestueuse. Le menu des bonus est légèrement animé et nous présente la maison des nains sur une très jolie musique. Le menu «Configuration» est lui aussi dans les environs de la chaumière, présentant une image du film pour sa partie Langues et une autre pour sa partie Sous-titres. À noter qu'il y a un défaut sur ce menu, mon curseur était bien placé sur Menu principal et je suis pourtant arrivé à l'écran Register your DVD, choix qui n'était pourtant pas inscrit... En fait, «Menu principal» peut redirigé à deux pages, soit Register your DVD et le menu principal si on refait «Flèche droite». Un peu étrange... Le dernier menu à voir est celui des bandes-annonces, très bien réalisé sur un fond du miroir, avec des animations pour introduire les différents titres.
     
    La qualité du film est bien mais la différence avec le Blu-ray est particulièrement notable. Par contre, contrairement à celui-ci, le film est compatible 4:3.
     
    Nous avons droit à quelques bonus, comme le commentaire audio, la «bande-annonce» de La princesse et la grenouille(Ce n'est en fait que l'extrait présenté sur le Blu-ray, mais il est mal identifié). Curieusement, il est catégorisé dans Musique, alors que ça n'a aucun rapport... Nous pouvons aussi visionner la vidéo de Tiffany Thornton en 480p.
    Note
    7
    8
    99
    5
    Total: 90%

    Je donne 90% à cette édition qui relève le niveau. Bonne première de la collection Diamant, elle nous offre une excellente qualité d'image avec très peu de défauts pour ce film moyen, surtout pour la classe masculine, mais qui est quand même très appréciable. Fournis dans un emballage somptueux, les différents disques possèdent de très jolies menus, quoique trop sobres pour le Blu-ray et aux erreurs trop nombreuses pour le DVD. Quoiqu'il en soit, les bonus de l'édition sont extrêmement nombreux et intéressants, ajoutant toujours une couche de plus à nos connaissances. Cependant, leur structure a été assez mal pensée. Sinon, j'ai donné des points bonus à ce coffret pour toutes les petites attentions, notamment le miroir qui nous dit la météo, la présence d'une version instrumentale de Hé Ho! et l'entièreté des effets et transitions utilisés dans les bonus, comme notamment les images en profondeurs.
     
    En conclusion, Blanche-Neige et les sept nains a beau ne pas figurer parmi ma sélection de films préférés chez Disney, il en est tout autre pour l'édition dans lequel il apparaît!

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  • Winnie l'ourson(2011)

    Classique #51

    Disponible en Blu-ray?: Oui

    Winnie l'ourson
    résumé
    Un nouveau jour se lève dans la Forêt des rêves bleus. Comme à l'habitude, Winnie l'ourson se réveille avec une faim de loup et s'aperçoit qu'il n'a plus de miel. Il part en chercher, mais cela va s'avérer plus compliqué que prévu. Il commence par être interrompu en cours de route par un concours pour trouver une nouvelle queue à Bourriquet. Poursuivant son chemin, Winnie trouve ensuite un mot de Jean-Christophe où il est écrit : "Je suis sorti. Des choses à faire. Je reviens bientôt". Mais Maître Hibou interprète mal le message et raconte à tous que le jeune garçon a été enlevé par une créature mystérieuse. Winnie et ses amis se lancent alors dans une folle équipée pour le sortir des griffes d'un ravisseur imaginaire. Pour le petit ours qui ne rêvait que d'un peu de miel, cette journée va se révéler pleine de surprises.
     
    Source:www.ecranlarge.com
    bande-annonce
    Édition blu-ray
    Sortie: 25 octobre 2011
    Édition: Standard
    Disponibilité: Disponible
    Doublage français proposé: Doublage québécois
    Pistes audio: Français canadien, anglais, espagnol.
    Sous-titres: Français canadien, anglais, espagnol.
     
    Sources: www.actualite-dvd.com et www.lesgrandsclassiques.fr

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  • Raiponce(2010)

    Classique #50

    Disponible en Blu-ray?: Oui

    Raiponce
    résumé
    Lorsque Flynn Rider, le bandit le plus recherché du royaume, se réfugie dans une mystérieuse tour, il se retrouve pris en otage par Raiponce, une belle jeune fille à l'impressionnante chevelure de 20 mètres de long. L'étonnante geôlière de Flynn cherche un moyen de sortir de cette tour où elle est enfermée depuis des années. Elle passe alors un accord avec le séduisant brigand...
     
    Source:www.ecranlarge.com
    bande-annonce
    Édition blu-ray
    Sortie: 29 mars 2011
    Édition: Standard
    Disponibilité: Disponible
    Doublage français proposé: Doublage québécois
    Pistes audio: Français canadien, anglais, espagnol.
    Sous-titres: Français canadien, anglais, espagnol.
     
    Sources: Boitier officiel et www.lesgrandsclassiques.fr
    Bonus présents
    -Réponses à propos de Raiponce: Les coulisses d'un conte de fées(12:28)
    -Scène supprimée – L'orignal enjoué(6:52)
    -Scène supprimée – Le courant se développe(1:44)
    -Scène supprimée – Igor le visionnaire(3:43)
    -Ouverture originale 1(3:57)
    -Ouverture originale 2(4:02)
    -Chanson prolongée – When Will My Life Begin?(3:35)
    -Chanson prolongée – Mother Knows Best(4:17)
    -Bande-accroche: Regard de Flynn(0:58)
    -Bande-accroche: La poêle à frire(0:56)
    -Bande-accroche: La poursuite policière(1:19)
    -Bande-accroche: Privée de sortie pour toujours(1:22)
    -Bande-accroche: Tour à vendre où à louer(0:41)
    -Bande-accroche: Raiponce capillaire(0:49)
    -Bande-accroche: Les aventures de Flynn: Vol de bijoux(1:01)
    -Bande-accroche: Les aventures de Flynn: Bras de fer(1:01)
    -Bande-accroche: Les aventures de Flynn: Poursuite sur les toits(1:02)
    -Compte à rebours du 50e long-métrage d'animation(2:04)
    critique 
    Raiponce
     
     
    L'édition que je vais critiquer est l'édition Standard en Blu-ray+DVD de Zone A et de Région 1, sorti en 2011 que je me suis procuré la même année.
     
     
     
    film
    Raiponce avait vraiment beaucoup de pression sur les épaules, vu son statut de 50e classique d'animation. Il se devait de rappeler ces chefs d'œuvre tout en étant empreint de modernité. Le long-métrage a-t-il réussi à effectuer cet exploit? Pour ma part, c'est un bilan mitigé.
     
    Commençons par parler de ce qui fonctionne: les relations entre les personnages. Il y a une réèlle complicité entre Flynn et Maximus ou Raiponce et Pascal, et une chimie indéniable entre nos deux 
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    amoureux. Ceci ajoute beaucoup au réalisme du film, puisque l'une des trames principales est bien sûr l'histoire d'amour entre Flynn et Raiponce. On peut aussi parler de Mère Gothel et Raiponce, qui forment un duo particulièrement intense par moment, et très drôle par d'autres.
     
    Ceci m'amène à un autre point positif de Raiponce, son humour. C'est en effet un film possédant des répliques très drôles, mais qui le sont d'autant plus en version originale. En effet, le doublage québécois manque un peu d'humour par rapport à son original.
     
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    Cependant, il a au moins le mérite de représenter tout ce que j'ai toujours voulu voir dans un doublage québécois: Les dialogues doublés en québécois et les paroles des chansons identiques au doublage français. Cela permet, entre autres, de ne pas avoir plusieurs versions des chansons, et ainsi, ne pas être dans l'obligation de s'habituer à une autre version si on a eu le malheur d'écouter les chansons dans la version française en premier.
     
    Parlant musique, ceci représente une autre prouesse du film. «Où est la vraie vie?» est ma favorite, car elle est entraînante et nous montre la jolie voix qui double 
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    Raiponce. «N'écoute que moi» est une autre bonne chanson, quoiqu'on aurait sans doute préféré une chanson plus diabolique comme musique de méchant. «J'ai un rêve» est une autre démonstration, s'il en fallait une, que le long-métrage est axé sur l'humour(sujet que j'aborderai un peu plus tard dans le test). «Je veux y croire» est une des chansons les plus magnifiques de Disney, mais vraiment massacrée par Hugolin Chevrette, doubleur québécois de Flynn. Toutes ces chansons ont le mérite de servir au scénario, de nous rappeler l'omniprésence de la musique dans les précédents longs-métrages du studio, mais aussi d'être très modernes, ce qui n'est pas pour déplaire.
     
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    Maintenant, parlons graphismes. C'est là que mon jugement est mitigé. La texture de la peau des personnages est tout bonnement affreuse, ce qui est particulièrement notable quand Raiponce et Flynn sont mouillés(On dirait des poupées, c'est tout dire). D'un autre côté, nous avons les textures des décors qui sont encore une fois merveilleuses. Mais certains décors auraient gagné à être plus travaillés, comme le village lors de la vue aérienne de Flynn escaladant le château en début de film.
     
    J'ai dit que j'aborderais le sujet, alors je le fais maintenant: le film est principalement axé sur 
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    l'humour, ce qui se révèle être un point faible. Effectivement, le scénario manque drôlement de profondeur tant l'humour prend de la place. Il y manque un petit quelque chose qu'il y avait dans les autres films de la firme qui faisait que c'était des grands films. Ici, on a l'impression que c'est un long-métrage de basse facture tant on reste à la surface. Il n'y a pas beaucoup d'émotion, pas de revirement de situation notable ni de dialogues extraordinaires, sauf ceux qui doivent faire rire. En fait, nous devons attendre à la toute fin pour avoir tout ça, et je dois dire qu'on aurait pu en avoir plus. 
     
    Au final, Raiponce est un bon film mais, en tant que 50e classique d'animation, je m'attendais à beaucoup plus. Cela dit, si vous voulez un film drôle relativement bien construit mais qui ne vous poussera pas à réfléchir ni même à être complètement concentré sur celui-ci, Raiponce est un bon choix.
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    packaging
    Le Blu-ray+DVD de Raiponce est servi dans un fourreau en relief, puis dans un boîtier Amaray 2 disques sans tranche dans le milieu. Avec le boîtier est compris un petit livret publicitaire. À l'intérieur est annoncé: Les Incroyable en Blu-ray, Le roi lion en Blu-ray, les poupées de Raiponce, les fait que Blanche-Neige et les sept nains, Pinocchio et Fantasia retournent dans le coffre-fort Disney, Tron: l'héritage en Blu-ray, La fabulous aventure de Sharpay en Blu-ray, Dumbo en Blu-ray, le combo 2 films de Rox et Rouky et sa suite en Blu-ray, les deux suites de La belle et la bête en 
    Raiponce
    DVD, les parcs Disney, SunSational Savings, les crayons Raiponce, les produits dérivés Disney Princess(Notez la bourde dans la traduction: «Sens comme une vraie princesse» au lieu de «Sens-toi...») et Les Tobby et le chien fantôme en Blu-ray. Le boîtier comprend aussi un petit dépliant pour promouvoir le Blu-ray 3D.
     
    La jaquette est assez jolie quoique le style ne soit pas très recherché. On voit simplement Raiponce, Flynn, Maximus et Pascal se tenant pas très loin de la tour prêts à se battre. Le problème avec cette jaquette, je trouve, c'est qu'elle fait très enfantin et presque petite fille, impression que Disney a pourtant essayé d'éloigner en changeant le titre du film. Malgré tout, cette jaquette a quelques bons points, comme son fourreau par exemple. Le relief y est vraiment très présent, en fait, tout est en relief sur ce fourreau, et celui-ci est présenté avec un tel niveau de détail qu'il est très appréciable. De plus, j'apprécie particulièrement les deux tranches, l'une présentant Raiponce et l'autre Flynn.
     
    Le Blu-ray, comme on en a l'habitude, reprend la jaquette mais cette fois-ci, un simple rognage a été effectué, alors qu'on a été habitué à voir un changement dans la disposition des personnages normalement. Mais bon, ce n'est qu'un tout petit détail. Le DVD, lui, reprend le même principe que les autres de la compagnie en arborant une jolie(sarcasme) couleur grise.
    blu-ray
    Ce disque s'ouvre avec un menu des langues, comprenant le français, l'anglais, l'anglais en vidéo-description et l'espagnol avec pour fond une image du film où on voit une des mythiques lanternes. Très joli. Le logo de Disney Blu-ray m'apparaît par la suite, suivi des bandes-annonces qui commencent, en débutant par Les bagnoles 2 au cinéma(VFQ), suivi de Tron: l'héritage en Blu-ray(VFQ). Accessibles via le menu principal, les bandes-annonces de Clochette et le tournoi des fées(VFQ), Les Incroyable en Blu-ray(VFQ), Clochette et la mystérieuse forêt d'hiver(VFQ) et Les Tobby et le chien fantôme(VF) cohabitent avec les bandes-annonces visionnées précédemment.
     
    Le menu principal est sur la première chanson du film, «Où est la vraie vie?» en version instrumentale. Très agréable à entendre, cette musique donne le ton quant au style musical du film, ce qui est un bon point. Pour ce qui est du côté visuel du menu, on a simplement une vue de la tour, avec quelques animations comme la chute en arrière-plan ou des oiseaux qui volent de temps à autre. Simple, mais efficace. Lorsqu'on parle navigation, je peux considérer ce menu comme moyen. En effet, la fenêtre de sélection est tellement petite qu'il est impossible de voir plus d'un chapitre à la fois dans l'index des scènes et trois choix à la fois lorsqu'il s'agit de texte.
     
    Vu l'âge du long-métrage, il n'est pas très étonnant de voir que celui-ci est dans une excellente qualité sur ce Blu-ray. Cependant, il y a quelques défauts de compression, notamment pendant les scènes où c'est plus sombre, dans lesquelles il y a souvent un grain. Ce n'est pas extrêmement notable à moins que l'on soit à la recherche d'un défaut, comme je l'étais pour effectuer cette critique. Par contre, mention spéciale pour le menu contextuel qui est vraiment une merveille, excellemment bien réalisé, et aussi pour les textes en français durant le film.
     
    Nous avons droit à quelques suppléments dans cette édition, à commencer par les scènes coupées, qui sont au nombre de 3. La première est une version alternative de la scène à la taverne, qui est au final bien plus drôle que l'officielle mais aussi moins intéressante scénaristiquement parlant. La deuxième est une scène assez intéressante où on explore la chimie entre les deux personnages principaux. Celle-ci suit directement la première et précède également la troisième, qui, elle, raconte le passage dans la caravane du singe diseur de bonne aventure. Il est intéressant de voir qu'il s'agit en fait d'un segment entier qui a été transformé, et non des scènes prises un peu n'importe où dans le film.
     
    Dans le même ordre d'idée, nous passons ensuite à deux ouvertures originales. Ces deux introductions se ressemblent pas mal, quoique quelques éléments sont modifiés dans la deuxième version. Cela dit, les deux sont beaucoup plus traditionnels que celle du produit final. Ce supplément, tout comme les scènes coupées, est introduit par deux artisans du long-métrage.
     
    Nous passons ensuite au compte à rebours des 50 grands classiques Disney, déjà disponible sur Internet. Il est quand même très divertissant, et c'est un plaisir de découvrir cette vidéo à la musique entraînante dans la qualité optimale qu'offre le Blu-ray. Il aurait cependant gagné à être plus long et à ne pas être un simple montage d'extraits de film, mais plutôt une vidéo récapitulative à la manière de «Disney à travers les décennies» présent sur le Blu-ray de Blanche-Neige et les sept nains, cette fois-ci bien sûr en se centrant sur les classiques d'animation.
     
    Suit 2 chansons prolongées, «Où est la vraie vie?» et «N'écoute que moi», en anglais bien entendu. Mais l'intérêt de ces deux bonus ne réside pas tant dans sa partie inédite, qui est d'ailleurs très minime sur chacune des chansons, mais surtout dans la présence de plans non-terminées. Nous avons donc des plans que nous connaissons complétés dans le film, mais qui, ici, ne sont pas encore terminés. Ceci est très intéressant à regarder, et cela nous en apprend plus sur le procédé de production d'un tel film. Mention spéciale aux sous-titres qui, en plus d'adopter les vraies paroles des chansons, reprennent les québécoises et non les françaises(les deux versions étant extrêmement proches, ils auraient très bien pu conserver les sous-titres français).
     
    Enfin, le making-of se pointe sous un nom contenant un jeu de mots un peu douteux... Mais bon, je ne le pénaliserai pas pour son nom, surtout qu'il s'agit du making-of le plus dynamique que j'ai eu la chance de regarder. En effet, n'importe qui peut regarder ce making-of, même ceux pour qui ce n'est pas leur genre, tant il est amusant. Le problème avec ceci, c'est qu'au final, on n'est pas vraiment très informé sur la conception du film, mis à part quelques trucs que les fans savaient déjà comme le fait qu'un logiciel spécial a été créé pour la chevelure de Raiponce. Côté des sous-titres, deux choses. Premièrement, j'ai adoré le fait que la plupart des jeux de mots ont été bien récupérés en français, c'était du bon travail de ce côté. Malheureusement, certains sous-titres arrivent trop tôt et gâchent les jeux que nous proposent les animateurs.
     
    Suivent les bandes-accroches du film, très comiques, mais elles auraient gagné à être doublées, surtout lorsqu'on sait que la France a déjà ce doublage. Quoiqu'il en soit, c'est très original et inventif, et le nombre présent sur le disque est très appréciable.
     
    La conquête des bonus se termine avec une petite vidéo nous enseignant comment utiliser DisneyFile et une vidéo promotionnelle pour le Blu-ray 3D.
    dvd
    Ce disque s'ouvre avec un menu des langues, comprenant les même langues que sur le Blu-ray mais avec un fond différent, soit une vue du château. Cette image est, selon moi, mieux réalisé que celle du Blu-ray et aussi plus jolie(même si de plus basse qualité, cela va de soi!)M'apparaît par la suite le logo de Disney, suivi de l'option FastPlay. Les bandes-annonces de Les bagnoles 2 au cinéma(VFQ), Le roi lion en Blu-ray(VF avec titres en français), Clochette et le tournoi des fées en Blu-ray(VFQ), Tron: l'héritage en Blu-ray(VFQ), Bambi 2 en Blu-ray(VF avec titres en français, avec une erreur au mot Nouveau[Nouvea]), Dumbo en Blu-ray(VF avec titres en français), Les Incroyable(VFQ avec titres en français), Clochette et la mystérieuse forêt d'hiver en Blu-ray(VFQ avec titres en français), Les Tobby et le chien fantôme en Blu-ray(VF avec titres en québécois) sont disponibles via le menu principal.
     
    Parlons-en du menu principal qui est en fait le même que celui du Blu-ray! L'index des scènes se passe sur une merveilleuse musique et est accompagné d'un visuel de la soirée des lanternes. Les suppléments sont disponibles sur un menu animé où Raiponce tourne autour d'un arbre. L'animation est ici bien apprécié, quoiqu'une vraie transition entre le menu principal et celui-ci aurait été la bienvenue. Le menu de la configuration présente un visuel promotionnel sur un décor du film, ce qui est vraiment une mauvaise idée puisque ça rend très mal. Malheureusement, les sous-menus prennent le même principe.
     
    Le film n'est vraiment pas génial sur DVD par rapport au Blu-ray, il est en fait à peine écoutable. Les défauts de compression sont aussi présent sur ce disque que sur le support précédemment testé.
     
    Comme bonus, nous n'avons que les ouvertures originales et le compte à rebours des 50 grands classiques. De quoi faire rager les détenteurs de l'édition DVD simple. Aussi présent dans cette section, la vidéo promotionnelle de DisneyFile, dont tout le monde se fiche.
    Note
    7
    79
    6
    7
    Total: 73%

    La note de 73% est donc accordée à cette édition standard de Raiponce. Le long-métrage en lui-même n'a peut-être rien de bien particulier, mais c'est quand même le 50e et il me semble que l'édition aurait, juste pour ce fait, dû contenir plus de bonus, surtout un commentaire audio dont l'absence se ressent. L'image est assez décevant compte tenu de l'âge du film, puisqu'elle aurait techniquement dû être parfaite. Cela dit, le manque d'implication se ressent jusqu'à la jaquette, au design enfantin. Heureusement, les menus sauvent la mise et la présence de titres en français durant le film autant que sur plusieurs bandes-annonces du DVD est assez apprécié pour donner 7 points bonus à l'édition, même si, du côté des bandes-annonces, ces titres sont quelques fois assez mal faits(surtout pour Dumbo) et que la présence de ceux-ci sur le Blu-ray aurait été la bienvenue.
     
    Bref, une édition à se procurer, même si la jaquette affreuse ne vous donne pas envie, juste pour écouter Raiponce dans une bonne qualité, mais certainement pas pour en découvrir plus sur le film.  
     

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  • La princesse et la grenouille(2009)

    Classique #49

    Disponible en Blu-ray?: Oui

    La princesse et la grenouille
    résumé
    Dans le quartier français de la Nouvelle-Orléans durant les années 1920 en pleine ère du Jazz, une jeune afro-américaine de 19 ans appellée Tiana se voit proposer d'embrasser une grenouille dans le but de la métamorphoser en prince. Cependant, le résultat en est tout autre...
     
    Source:www.ecranlarge.com
    bande-annonce
    Édition blu-ray
    Sortie: 16 mars 2010
    Édition: Standard
    Disponibilité: Disponible
    Doublage français proposé: Doublage québécois
    Pistes audio: Français canadien, anglais, espagnol, portugais.
    Sous-titres: Français canadien, anglais, espagnol, portugais
     
    Sources: Boitier officiel et www.lesgrandsclassiques.fr

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  • Volt(ou Volt, star malgré lui)(2008)

    Classique #48

    Disponible en Blu-ray?: Oui

    Volt
    résumé
    Pour le chien Volt, star d'une série télévisée à succès, chaque journée est riche d'aventure, de danger et de mystère - du moins devant les caméras. Ce n'est plus le cas lorsqu'il se retrouve par erreur loin des studios de Hollywood, à New York... Il va alors entamer la plus grande et la plus périlleuse de ses aventures - dans le monde réel, cette fois. Et il est convaincu que ses superpouvoirs et ses actes héroïques sont réels...
     
    Source:www.ecranlarge.com
    bande-annonce
    Édition blu-ray
    Sortie: 24 mars 2009
    Édition: Standard
    Disponibilité: Disponible
    Doublage français proposé: Doublage québécois
    Pistes audio: Français canadien, anglais, espagnol, portugais, chinois, thaïlandais, coréen
    Sous-titres: Français canadien, anglais, espagnol.
     
    Sources: www.actualite-dvd.com et www.lesgrandsclassiques.fr

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